Thursday, July 26, 2007

From the Belly of the Beast

After this, what is left to say?

... time for another reading of Simone Weil on the Iliad (Link on Post Title)

In my dreams, Hannah Arendt and Simone Weil have convened a perpetual and eternally unresolved seminar...

César
Paul Valéry

César, calme César, le pied sur toute chose,
Les points durs dans la barbe, et l'œil sombre peuplé
D'aigles et de combats du couchant contemplé,
Ton cœur s'enfle, et se sent toute-puissante cause.

Le lac en vain palpite et lèche son lit rose;
En vain d'or précieux brille le jeune blé;
Tu durcis dans les nœuds de ton corps rassemblé
L'ordre, qui doit enfin fendre ta bouche aurore.

L'ample monde, au delà de l'immense horizon,
L'Empire attend l'éclair, le décret, le tison
Qui changeront le soir en furieuse aurore.

Heureux là-bas sur l'onde, et bercé du hasard,
Un pêcheur indolent qui flotte et chante, ignore
Quelle foudre s'amasse au centre de César.

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